Livres sur CIEUX

Livres citant CIEUX en référence :

  • Christian Delorme,‎ Rachid Benzine,‎ Pierrette Rieublandou Gouraud, « L’Eglise, la République, l’islam: Un chrétien et un musulman dénoncent Broché », Paris, Bayard, 2016
  • B’naï B’rith, « Livre blanc pour la citoyenneté et contre l’antisémitisme », Paris, Mai 2013, 64 p.
  • Michel Anglarès, « Chrétiens en quartier d’affaires, une église à la Défense : enjeux pastoraux et théologiques », Paris,  L’Harmattan, 2013, 110 p.
  • Alexandre Vigne, « Le dialogue interreligieux de proximité : une urgence pour la Démocratie », Paris, Publisud, 2013, 112 p.                           

LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX DE PROXIMITÉ : UNE URGENCE POUR LA DÉMOCRATIE

Dans les quartiers, le dialogue interreligieux se démocratise. Il n’est plus le monopole de spécialistes ou le privilège d’initiés. Les rencontres sont ouvertes à tous et chacun, croyant ou sans religion, est invité à y prendre la parole. Aux confrontations théologiques du passé, se substituent des préoccupations sociales : mieux se connaître, vivre ensemble de manière fraternelle, lutter contre l’isolement, la solitude et l’individualisme… La Démocratie est une chance pour le dialogue interreligieux qu’elle réforme ainsi en profondeur. 

Inversement, le dialogue interreligieux devient une urgence pour la Démocratie. Grâce à lui, les personnes notamment issues de l’immigration se sentent comprises et portées à contribuer à la vie citoyenne ; les communautés religieuses s’insèrent plus facilement dans les territoires ; les Conseils de quartiers et les autres instances municipales de la Démocratie participative, sont mieux connus de ceux qui fréquentent les lieux de culte ; les atteintes aux droits de l’homme, les discriminations fondées sur les origines et la religion, les actes de nature raciste, antisémite et xénophobe font l’objet d’une vigilance renforcée ; les élus locaux et les responsables de communautés coopèrent avec une meilleure efficacité lors des fêtes nationales, des commémorations, des actions d’entraide et de solidarité ou des appels au vivre-ensemble.

 Tandis que l’inquiétude grandit face à la détérioration du lien social consécutive aux actes terroristes, racistes et xénophobes, ce livre montre que la société civile dispose d’un nouvel atout : le dialogue interreligieux et laïque, une contribution civique et fraternelle à la Démocratie.

Alexandre VIGNE est le fondateur de C.I.E.U.X. (Comité Interreligieux pour une Ethique Universelle et contre la Xénophobie), association reconnue d’intérêt général (2010) et agréée par l’Agence du Service Civique (2011) ainsi que par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, en qualité d’Entreprise solidaire.

Depuis 2005, CIEUX a déjà organisé plus de 300 dialogues interreligieux en France et à l’étranger. Cette riche expérience est présentée ici au profit de toutes les personnes de bonne volonté soucieuses de mieux connaître les valeurs, les conditions, les outils et les objectifs du dialogue interreligieux de proximité. (www.cieux.org)

Couverture : Diana Gilon, Continuum, Wellesley College, Massachusets, USA, october 2011, 65 12 x 34.

ISBN : 978-2-36291-047-0

Le Journal Paroissial (édition nationale)
Août 2014

L’ami des foyers chrétiens hebdo
23 février 2014

« Le livre d’Alexandre Vigne Le Dialogue interreligieux de proximité ».  Par le Père Daniel Foucher (Diocèse de Nantes) – 19 octobre 2015

Une urgence pour la démocratie » et l’action qui en applique les principes, me semble nécessaire à une époque où les individualismes multiples ne permettent pas la construction ensemble d’une société différenciée, apaisée et respectueuse des droits et devoirs de chacun.

Ce qui est important, c’est le contact direct sur le terrain avec les personnes et les communautés qui vivent sur le même territoire particulier.

Ainsi que cet ouvrage l’expose, la construction d’une morale ouverte à un Absolu est indispensable pour barrer la route aux Moi hypertrophiés, individus ou communautés qui prétendent s’identifier avec la Vérité absolue (chap 1.1.1). Qu’il me soir permis ici de renvoyer à mes livres, « Est-ce que toutes les religions se valent » et « Comment devenir frères universels tout en valorisant nos différences ? » Tout un programme.

Je suis d’accord également avec ce qu’écrit Alexandre Vigne sur les droits universels et les règles morales communes. Je partage sa réflexion sur la notion d’une laïcité ouverte indispensable et respectueuse de la liberté des personnes. N’est-ce pas l’attitude indispensable de tout croyant ? Le prosélytisme agressif, voilà l’ennemi, comme le cléricalisme ou le laïcisme !

Félicitations pour ce travail en faveur d’une solidarité et d’une convivialité qui dépassent les questions de langues, de races ou de religions. L’important est de vivre d’abord la vraie fraternité dans nos relations courtes.

Père Daniel Foucher

« Le dialogue interreligieux de proximité : une urgence pour la démocratie ». Par le Père Sébastien Klam (Diocèse de Metz) – Août 2014

« « Comment vivre ? » Cette question empruntée à Socrate résume assez bien cet ouvrage ambitieux. Nous connaissions le bien-fondé des comités de quartier ou autres rassemblements du même type visant à favoriser ce qu’on appelle désormais la démocratie participative. C’est sur ce registre qu’Alexandre Vigne, président fondateur de CIEUX (Comité Interreligieux pour une Ethique Universelle et contre la Xénophobie) depuis 2005, entend apporter quelques éclairages à tous ceux qui se sentent interpelés par l’urgente question du dialogue interreligieux, mais aussi par la place du religieux dans la société à travers la pratique d’une laïcité apaisée. Son pari, si tant est qu’on puisse évoquer ainsi le sens de son engagement, consiste à faire dialoguer non seulement les religions entre elles, mais aussi tout citoyen, croyant, athée ou agnostique. La visée de ce livre reste donc fortement imbibée par la recherche d’un vivre ensemble possible, estimant essentiel de le bâtir tant au regard des fondements issus d’une morale religieuse que laïque : le lien entre les dix commandements et les droits et devoirs internationaux, dont la déclaration universelle des droits de l’homme, en est un bel exemple ! Des éléments de réflexion concernant autant la question de la loi naturelle que des morales religieuses issues des grandes traditions monothéistes, le tout finement placé au cœur d’une démarche éthique, suscitent la curiosité du lecteur au regard de ce qu’il resterait à réaliser au sein d’une pastorale portant le souci de la rencontre. Pour Alexandre Vigne, à la démocratisation du dialogue interreligieux peut correspondre la démocratisation de la démocratie (p. 11). L’intérêt de ce livre consiste donc à donner, au long des 49 questions posées, quelques clés de lecture pour une approche positive du dialogue entre religions et société, ne le confisquant pas aux seuls experts reconnus en la matière. Chaque citoyen, même le « sans-voix », reste donc invité à rechercher le bien commun au cœur de la cité. La démarche éthique est alors reconnue, à juste titre, comme une tâche sans cesse à accomplir. Gloire au CIEUX dans l’engagement qui est le sien et qui a déjà porté du fruit, pour que vive davantage encore la paix sur terre et donc dans nos cités ! »

Père Sébastien Klam

Toutes les Nouvelles de Versailles – 26 février 2014

Le dialogue interreligieux de proximité : une urgence pour la démocratie (L’Eveil de la Haute-Loire, 7 février 2014)

 

Alexandre Vigne est le président fondateur de C.I.E.U.X. (Comité Interreligieux pour une éthique Universelle et contre la Xénophobie), association reconnue d’intérêt général et agréée par l’Agence du Service Civique (ASC).

Il vient de publier un nouveau livre sur «Le dialogue interreligieux de proximité : une urgence pour la démocratie» aux éditions Publisud.

Depuis 2005, CIEUX a déjà organisé plus de 100 dialogues interreligieux en France et à l’étrangL'Eveil de La Haute Loireer. Cette riche expérience est présentée ici au profit de toutes les personnes de bonne volonté soucieuses de mieux connaître les valeurs, les conditions, les outils et les objectifs du dialogue interreligieux de proximité (www.cieux.org).

Tandis que l’inquiétude grandit face à la détérioration du lien social consécutive aux actes terroristes, racistes et xénophobes, «ce livre montre, précise son auteur, que la société civile dispose d’un nouvel atout : le dialogue interreligieux et laïque, une contribution civique et fraternelle à la Démocratie».

Son précédent ouvrage comporte l’homélie funèbre prononcée aux obsèques de Pierre Dux par le père Paul Faynel, né Yssingeaux. Il s’agit d’un recueil intitulé «Requiem pour des Etoiles. Homélies funèbres des grands disparus», préfacé par Mgr Jean-Michel Di Falco et dont les textes sont présentés par Alexandre Vigne (Ed. Haute Terre, 1998, 300 p.).

Le 15 février dernier, le président du CRIF, accompagné de Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif, a reçu une délégation de l’association C.I.E.U.X. (Comité Interreligieux pour une Ethique Universelle et contre la Xénophobie) conduite par son président, Alexandre Vigne, qui avait à ses côtés, Mohamed El-Madani, vice-président musulman, Hichem Bakri, secrétaire général adjoint et Bernard Koch, en charge de la communication.

 

L’entretien a permis notamment de voir de quelle manière le CRIF et CIEUX pouvaient envisager des actions communes dans le domaine du dialogue interreligieux. Nous avons voulu en savoir plus en interrogeant Alexandre Vigne.
Newsletter du CRIF : Quand a été créé CIEUX et quels en sont les objectifs principaux ?

 

Alexandre Vigne : Je suis reconnaissant au CRIF de s’être intéressé au CIEUX dès son origine : le 24 octobre 2007, j’ai été auditionné par la Commission des Relations avec les ONG, les Syndicats et le Monde Associatif à la demande de son président, Jean-Pierre Allali, par ailleurs secrétaire général de CIEUX. C’est lui qui a trouvé l’acronyme de CIEUX. Quatre jours plus tard, le Journal Officiel publiait les statuts de l’association. Le principal objectif était de démocratiser le dialogue entre les religions. Il fallait évaluer la faisabilité d’un itinéraire de formation réalisable par les différentes religions afin que leurs fidèles apprennent à dialoguer. Car, dans la pratique, les fidèles ne dialoguent pas suffisamment : ils se contentent d’assister aux rencontres en écoutant religieusement leurs responsables. Leur voix n’est pas entendue. Pouvait-il y avoir, à ce moment là un lieu plus approprié que l’Assemblée nationale pour inviter les religions à parler des Droits de l’Homme et à démocratiser leur dialogue ? Nous nous sommes donc réunis pour en parler à l’Assemblée nationale. La première réunion a eu lieu le 21 mars 2007, avant les élections présidentielles et la seconde, le 25 avril, entre les deux tours. C’était une initiative citoyenne qui s’inscrivait dans l’élan civique que vivait la France pour élire le président et les députés. Mais ce projet n’avait aucune visée partisane ! Il a été présenté et accueilli comme une simple démarche citoyenne. L’État était d’ailleurs représenté par le conseiller à la citoyenneté du ministère de la Cohésion sociale. Je précise du reste qu je n’appartiens à aucun parti. J’avais simplement lu, comme n’importe quel citoyen qui cherche à connaître le programme des candidats, l’ouvrage de Nicolas Sarkozy intitulé : « La République, les religions, l’espérance ». J’ai voulu répondre à l’appel à réfléchir aux « traits communs que l’on trouve dans toutes les religions » lancé par le président de la République, qui plaidait pour que soit mise en évidence « une morale naturelle commune à toutes les civilisations en référence avec un absolu » (1) Cette approche me semble bonne car elle a une visée éthique : la paix.

 

Il y a, au sein de CIEUX, des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, des Bouddhistes et des Hindouistes. Faites-vous une place aux non-croyants ?

 

Oui, et d’ailleurs, du point de vue laïc, le mot « CIEUX » désigne un point de départ ; l’étonnement ressenti en contemplant la voûte étoilée. Du point de vue des religions, en revanche, le mot « CIEUX » désigne un aboutissement, un point d’arrivée : le lieu où séjournent les âmes après la mort. Concrètement, CIEUX propose aux non-croyants de préparer le dialogue interreligieux comme les fidèles le font de leur côté, indépendamment les uns des autres, dans leur lieu de culte respectif. Les non-croyants se réunissent en une communauté laïque, lors d’une préparation spécifique : ils étudient les grands textes de la laïcité et, à la place des Livres Saints, ils lisent des proverbes portant sur le même thème que les fidèles étudient dans les versets. Vous savez, il existe une communauté laïque en marge de chaque religion. Songeons à tous ceux qui se désignent comme étant « Juifs français », « Chrétiens français », « Musulmans français », « Hindouistes français » ou « Bouddhistes français »…Ils ne sont pas nécessairement croyants : ils se considèrent parfois comme athées ou agnostiques tout en s’identifiant à un héritage religieux. Les religions n’ont donc pas attendu l’association CIEUX pour réfléchir à ce que peut apporter leur contribution dans l’espace public, laïc et pluriel. Dès 1962, par exemple, dans son encyclique « De la paix sur la Terre », le pape Jean XXIII appelait les Chrétiens à œuvrer pour le bien commun avec les autres religions et même avec les non-croyants. Une solidarité existe entre les communautés religieuses et les citoyens si chacun fait preuve d’hospitalité, de réciprocité et de civisme. Les citoyens sont les partenaires du dialogue interreligieux car leurs avis contribuent à la recherche du bien commun.

 

Vous disposez désormais de « sections » locales. Quelles sont-elles ?

 

Les premiers CIEUX sont nés à Paris, puis, très vite, en banlieue, à La Défense (Puteaux, Courbevoie, Neuilly), Drancy et, maintenant en province comme à Brive-La-Gaillarde ou Toulouse. Nous demandons, quand c’est possible, une adresse à la Maison des Associations et, à chaque fois, la municipalité, qu’elle soit de gauche ou de droite, nous l’accorde car nous participons au vivre-ensemble dans le cadre de la laïcité. Pour organiser une réunion de lancement dans une ville, il suffit de contacter l’association. Nous organisons alors une réunion entre les responsables de communautés qui nomment eux-mêmes un coordinateur de CIEUX local. C’est eux qui décident du thème et des fréquences de leurs rencontres. Les antennes locales n’ont aucune autorité sur les communautés qui les composent, pas plus que le Conseil d’administration de CIEUX n’en a sur les antennes locales. L’association CIEUX ne dispose pas de culte en propre et s’interdit toute décision contraire aux religions partenaires. Ses membres relèvent de diverses communautés au sein desquelles ils préparent les rencontres sans se mélanger, de façon à respecter la cohérence de leur propre religion. J’ajoute qu’en tant que telle, l’association CIEUX n’a pas d’avis à donner à propos des questions politiques, économiques, sociales, scientifiques ou cultuelles. Au fond, CIEUX n’est qu’une instance coordinatrice, qui ne rompt le silence que pour dialoguer.

 

À propos de dialogue, vous privilégiez ce que vous appelez le « dialogue de quartier ». Pourquoi ?

 

CIEUX met en œuvre l’une des quatre formes de dialogue interreligieux : non pas le dialogue des spécialistes, réservé aux théologiens, ni celui des mystiques, notamment des moines, qui transmettent leurs voies de recherche dans l’Absolu, ni non plus celui des œuvres caritatives, mais le dialogue de la vie, entre voisins. La mondialisation rend nécessaire ce lien humain dans les villes où cohabitent des personnes de tous horizons. La mondialisation déracine les communautés et CIEUX les aide à prendre racine dans leur nouvel environnement. Ce sont les intervenants et les fidèles des communautés d’une même ville qui sont invités à dialoguer, non des représentants qui ne connaissent pas la réalité de leur quartier. Lors des dialogues interreligieux, trop souvent, les intervenants ne sont pas du quartier, les participants ne sont pas invités à dialoguer et les non-croyants ne sont pas représentés. CIEUX a voulu rompre avec cette pratique, en prenant le dialogue à contre-courant. Quand on sait qu’à l’intérieur des communautés sont privilégiées l’amitié, la fraternité et la compassion, il est plus que regrettable que ces sentiments ne puissent s’exprimer lors des dialogues interreligieux. Voilà pourquoi nos dialogues sont des rencontres intercommunautaires et laïques. Oui, il est possible de vivre ses convictions en union fraternelle avec ceux qui n’ont pas les mêmes. D’ailleurs, la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » associe deux droits, la liberté et l’égalité à un sentiment, la fraternité. Il est bon que de tels sentiments puissent fonder la vie en société et la pratique des droits humains. Ainsi, quel que soit le thème choisi, les dialogues organisés dans les CIEUX font toujours référence à un commandement et à un droit de l’homme.

 

(1)Nicolas Sarkozy. La République, les religions, l’espérance. Entretiens avec Thibaud Collin et Philippe Verdin. Éditions du Cerf. 2004, pp 194-195.

 

CIEUX. Maison des Associations. Boîte n°47. 8, rue du général Renault. 75011. Paris

 

Photo : D.R.
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