C.I.E.U.X. de Toulouse à la tribune de « Foi et Vie » (revue du diocèse)

« Foi et Vie, » le mensuel du diocèse (de l’évêché) de Toulouse, consacre un article sur C.I.E.U.X. dans son numéro d’octobre ! (Cliquer pour télécharger l’article)

Patrick Vincienne, représentant de CIEUX-Toulouse  « Créer une brèche pour laisser passer la lumière »

Avez-vous déjà fait l’expérience d’une rencontre intercommunautaire qui rassemble en un même lieu des croyants de confessions différentes et acteurs de la laïcité ? C.I.E.U.X. travaille depuis 3 ans à ce rapprochement qui ne va pas toujours de soi. Rencontre avec son représentant à Toulouse, Patrick Vincienne. « Pour vivre ensemble, il faut commencer par se parler et se rencontrer. 

La paix ne se construit pas seulement à L’ONU, mais entre voisins ». Cette posture, Patrick Vincienne l’a faite sienne au contact de la fraternité laïque dominicaine Pierre Claverie qu’il a rejointe avec son épouse. Ce jeune retraité, ancien cadre de l’industrie automobile, se sait pétri des valeurs évangéliques portées par le frère dominicain et ancien évêque d’Oran, acteur incontournable s’il en est du dialogue entre chrétiens et musulmans. « Il faut savoir se trouver aux marges, avait-il l’habitude de dire, car c’est là que se fait et se défait le monde ». Engagé 15 ans durant auprès de la Maison d’Eglise Notre Dame de Pentecôte bâtie au cœur du quartier d’affaires de la Défense à Paris, Patrick Vincienne a compris que les lieux de fracture pouvaient être des lieux de nouvelle Evangélisation. Il a rapporté de cet espace insolite, où se côtoient hommes d’affaires et sans domicile fixe, plusieurs expériences de partage.
C’est là qu’il a découvert le Comité Interreligieux pour une Ethique Universelle et contre la Xénophobie, plus simplement dit C.I.E.U.X., né en 2007 non pas pour donner une lecture théologique des religions mais pour inviter les croyants de différentes confessions à partager leurs approches sur une même question. A Paris, ville de brassage, le succès est tel qu’il s’exporte aussitôt à l’étranger. Les principaux interlocuteurs sont généralement des paroisses ou des communautés convaincues de la portée évangélique de cette proposition. Pour Patrick, c’est la chaleur humaine émanant des rencontres qui est évangélique. « Dans notre société, tout ce qui se fait de bien commence et passe par la personne et avant d’être chrétien, je fais d’abord partie de l’espèce humaine. C’est ce monde là que j’aime et que je veux servir ». Pour rejoindre le maximum de gens, le Comité veille au langage employé pour ne pas susciter d’a priori.
Deux fois par an, C.I.E.U.X. organise une rencontre débat avec des intervenants choisis. La prochaine aura lieu au Christ Roi le 23 octobre autour du thème : « De quoi sommes-nous riches ? ». La soirée (de 19 à 22 h) est ouverte à tous et se clôt par un verre amical. « Chacune de ces rencontres est une brèche qui laisse passer la lumière. L’autre devient semblable. Je sais, c’est audacieux de le penser, mais c’est une belle façon d’être à la fois chrétien et citoyen au service de la société et du bien pour tous. Soyez les bienvenus, nous comptons sur votre présence. »
Photo : "Foi et Vie," le mensuel du diocèse (de l'évêché) de Toulouse, consacre un article sur CIEUX dans son numéro d'octobre !Patrick Vincienne, représentant de CIEUX-Toulouse « Créer une brèche pour laisser passer la lumière »Avez-vous déjà fait l’expérience d’une rencontre intercommunautaire qui rassemble en un même lieu des croyants de confessions différentes et acteurs de la laïcité ? CIEUX travaille depuis 3 ans à ce rapprochement qui ne va pas toujours de soi. Rencontre avec son représentant à Toulouse, Patrick Vincienne.« Pour vivre ensemble, il faut commencer par se parler et se rencontrer. La paix ne se construit pas seulement à L’ONU, mais entre voisins ». Cette posture, Patrick Vincienne l’a faite sienne au contact de la fraternité laïque dominicaine Pierre Claverie qu’il a rejointe avec son épouse. Ce jeune retraité, ancien cadre de l’industrie automobile, se sait pétri des valeurs évangéliques portées par le frère dominicain et ancien évêque d’Oran, acteur incontournable s’il en est du dialogue entre chrétiens et musulmans. « Il faut savoir se trouver aux marges, avait-il l’habitude de dire, car c’est là que se fait et se défait le monde ». Engagé 15 ans durant auprès de la Maison d’Eglise Notre Dame de Pentecôte bâtie au cœur du quartier d’affaires de la Défense à Paris, Patrick Vincienne a compris que les lieux de fracture pouvaient être des lieux de nouvelle Evangélisation. Il a rapporté de cet espace insolite, où se côtoient hommes d’affaires et sans domicile fixe, plusieurs expériences de partage.C’est là qu’il a découvert le Comité Interreligieux pour une Ethique Universelle et contre la Xénophobie, plus simplement dit CIEUX, né en 2007 non pas pour donner une lecture théologique des religions mais pour inviter les croyants de différentes confessions à partager leurs approches sur une même question. A Paris, ville de brassage, le succès est tel qu’il s’exporte aussitôt à l’étranger. Les principaux interlocuteurs sont généralement des paroisses ou des communautés convaincues de la portée évangélique de cette proposition. Pour Patrick, c’est la chaleur humaine émanant des rencontres qui est évangélique. « Dans notre société, tout ce qui se fait de bien commence et passe par la personne et avant d’être chrétien, je fais d’abord partie de l’espèce humaine. C’est ce monde là que j’aime et que je veux servir ». Pour rejoindre le maximum de gens, le Comité veille au langage employé pour ne pas susciter d’a priori.Deux fois par an, CIEUX organise une rencontre débat avec des intervenants choisis. La prochaine aura lieu au Christ Roi le 23 octobre autour du thème : « De quoi sommes-nous riches ? ». La soirée (de 19 à 22 h) est ouverte à tous et se clôt par un verre amical. « Chacune de ces rencontres est une brèche qui laisse passer la lumière. L’autre devient semblable. Je sais, c’est audacieux de le penser, mais c’est une belle façon d’être à la fois chrétien et citoyen au service de la société et du bien pour tous. Soyez les bienvenus, nous comptons sur votre présence. »https://toulouse.catholique.fr/Numero-93-Septembre-2013