Les festivités de l’Aïd s’achevant, il est temps pour nous de commencer réellement notre mission

Tous les matins, nous allons au « collège » pour donner des cours d’anglais mais également de français aux meilleures classes. Car oui, ici il y a des classes qui regroupent les meilleurs élèves : les « scientific classes ».

Les élèves sont très enthousiastes à l’idée d’apprendre le français : ils participent en classe et crient régulièrement « Bonjour ! » lorsqu’ils nous croisent dans les couloirs. De manière générale, les élèves sont très attachants : ils sont toujours gentils avec nous, nous aident, nous posent beaucoup de questions et semblent contents de nous voir.

Nous en retrouvons certains l’après—midi lorsque nous allons au Matnas. C’est le centre de jeunesse du village où nous sommes censées proposer des activités. Il est plus difficile de commencer dans ce cadre : il n’y a pas toujours beaucoup d’enfants et l’organisation est parfois bancale.

Toutefois, quelques ateliers commencent à se mettre en place : la cup song est devenu l’activité phare du centre et la danse semble rassembler beaucoup de jeunes filles (à notre grand désespoir puisqu’aucune de nous deux n’est très à l’aise en danse).

Certains jeunes commencent à nous être très familiers et nous essayons de toujours les tenir occupés même si la barrière de la langue reste un obstacle majeur (je ne conseille à personne de tenter le Time’s up sans avoir de langue commune ! ).

Pour finir ces journées, nous sommes régulièrement invitées chez certains des jeunes pour manger (de la viande au barbecue, spécialité locale) et parfois festoyer (si,si !) ou tout simplement pour apprécier une fahfahena, la glace incroyable qu’ils mangent à Deir El Assad.

Charlotte et Fleur, volontaires en Service Civique avec CIEUX et l’IVA à Deir-el-Assad (Israël)